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Patrimoine

Travailler plus longtemps : ce n’est pas gagné !

La campagne présidentielle approche et la transformation de la protection sociale sera un de ses thèmes majeurs, particulièrement celui de la retraite. La réforme oui, mais laquelle ? Devra-t-elle obligatoirement amener les Français à travailler plus longtemps ?

Pour la société de conseil en gestion de patrimoine, Altaprofits, les Français ne sont pas encore prêts à  ce sacrifice. Sa dernière étude en ligne montre que 75 % d’entre eux sont averses à travailler jusqu’à 64 ans.

Au plan national, dans les détails, qui sont-ils ?

76 % des femmes répondantes sont opposées à l’idée de travailler plus longtemps

L’aversion à travailler plus longtemps est la plus expressive, à hauteur de :

– 34 % chez les femmes en dernière partie de carrière (55-64 ans),

– 26 % pour celles entrées en seconde partie de carrière (45-54 ans).

(20 % pour les jeunes actives de moins de 35 ans, les 25-34 ans – 21 % pour les actives entre 35 et 44 ans).

75 % des hommes répondants ne sont pas plus disposés à repousser leur départ en retraite

L’opposition à travailler plus longtemps est particulièrement marquée chez les hommes, à hauteur de :

– 29 % chez les actifs entre 35 et 44 ans,

– 27 % pour les jeunes actifs de moins de 35 ans (25-34 ans).

(26 % pour les actifs de 45-54 ans, entrés en seconde partie de carrière – 18 % chez les hommes en dernière partie de carrière, 55-64 ans).


Femmes / Hommes « contre » – Une inversion de tendances sur les tranches d’âges. Si à peu de chose près (1 point), femmes et hommes sont autant « contre » le fait de travailler jusqu’à 64 ans, on observe toutefois une inversion de tendances sur les tranches d’âges :

– Alors que la crainte d’une baisse de revenus au moment de leur retraite concerne particulièrement les femmes (carrières hachées, moins longues, pour cause de maternité et/ou femmes solos à titre d’exemples), ce sont les femmes des deux tranches d’âges plus avancés qui ne souhaitent pas travailler plus longtemps.

– Chez les hommes, ce sont les actifs de première partie de carrière, dont les plus jeunes, qui n’ont pas du tout l’intention de travailler plus longtemps.

De tels résultats montrent que les Français veulent avoir le choix de partir le plus tôt possible, même s’ils savent que leur taux de remplacement sera faible sur leur retraite obligatoire (de base et complémentaire). Ceux qui le pourront, se constitueront une épargne en vue de la retraite au travers des différentes formules de placements disponibles (financiers et immobiliers). Voilà qui laisse de belles perspectives aux conseillers financiers et en patrimoine.

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